epuis le début de la saison 2023, vingt-cinq Grands Prix ont été disputés. Vingt-trois remportés par Red Bull, et deux par Ferrari, avec à chaque fois Carlos Sainz au volant. Pour faire tomber l’écurie championne du monde menée par un Max Verstappen toujours insatiable, il faut beaucoup de travail et un peu de réussite. A Singapour, en septembre dernier, Red Bull s’était fourvoyée dans ses réglages, laissant cette unique victoire à la concurrence. A Melbourne, il y a deux semaines, Verstappen a terminé sa course dès la fin du deuxième tour à cause d’un problème de freins. Son premier abandon depuis deux ans (à Melbourne déjà) a facilité la vie de Ferrari, mais il n’est pas certain que le Néerlandais se serait imposé facilement. Aisément installée comme la deuxième force raconte Sainz. En 2023, Ferrari avait terminé troisième du championnat constructeurs derrière Red Bull et Mercedes. Si la monoplace rouge était souvent rapide en qualifications, elle ne pouvait suivre le rythme en course, à cause d’un comportement imprévisible et d’une dégradation excessive des pneus. juge Frédéric Vasseur, le directeur de l’écurie Ferrari.
