Le bar de l’Oriental
Le metteur en scène Géraud Bénech est un magicien : on se croit assis bien au frais, au 31 rue. Jean-Marie Rouart n’hésitant pas à en appeler à Jean-Paul Sartre, c’est bien la preuve que tout est foutu ! D’autant que Lo Phan To, chef de l’insurrection viêt-minh en cavale rôde dans le jardin de la résidence des Pagodes, la demeure coloniale de Dorothée, femme fatale qui , et de son mari Jean, un jeune officier à la dérive qui se demande pour quoi se battre encore. Qui protège l’insurgé ? Qui le cache ? Qui le nourrit ? Un chassé-croisé amoureux envoûtant, aux frontières de la politique et de l’intime, avec son lot de rebondissements, de surprises.