EN BREF
n’a pu s’empêcher de crier en VF la speakerine sud-coréenne de Pusan après la splendide victoire française hier, en demi-finale des championnats du monde par, a réagi l’autre vainqueur tricolore du jour, Simon Gauzy. Le terme est bien choisi puisqu’après avoir successivement battu le Danemark, l’Autriche, l’Australie, l’Algérie, la Pologne et le Portugal, c’est la Chine qui se dresse désormais sur la route d’un sacre qui se refuse aux Bleus depuis la création de l’épreuve en 1926. Décuples tenants du titre, les Chinois ont difficilement éliminé les Sud-Coréens (3-2) en demi-finale, malgré la présence des trois meilleurs joueurs mondiaux dans leurs rangs : Fan Zhendong, Wang Chuqin et Ma Long. Même si la nation dominante du « ping » partira logiquement favorite, l’équipe entraînée par Nathanaël Molin semble en mesure de réaliser un immense exploit ce dimanche à partir de midi, heure française. Lors de la dernière défaite chinoise, en 2000 face à la Suède, les frères Félix et Alexis Lebrun n’étaient même pas nés… Chez les dames, autre performance de choix à l’approche des Jeux, les Françaises ont décroché une médaille de bronze, la première depuis 1991.