Dans la littérature scientifique, la notion de mégafeu fait débat, mais tout le monde s’accorde sur un point : sa virulence est hors du commun. Sa puissance est supérieure à 10 000 kW/m sur la ligne de front – intensité au-delà de laquelle les pompiers considèrent qu’il devient incontrôlable. Sa vitesse de propagation est supérieure à 50 m/min, ses flammes sont hautes (plus de 10 m) et il peut se diffuser par sauts (au-delà de 1 km). Il détruit de larges surfaces, même si les échelles varient fortement. Enfin, il est directement lié au changement climatique, lequel favorise les conditions nécessaires à son apparition : une sécheresse importante, de fortes vagues de chaleur et des vents forts. Ne représentant que 3 % des incendies, les mégafeux sont responsables de plus de 50 % des superficies brûlées à cause des phénomènes météorologiques auto-induits.
LES PYROCUMULUS
Cellule convective simple formée dans une atmosphère instable, le cumulus apparaît quand,