C’est une entrée en littérature fracassante. Quelques semaines après avoir été récompensée du prix Stanislas, Julie, elle raconte dans la vie de Simone Touseau, la jeune fille au crâne rasé sur la photo, connue pour ses affinités collaborationnistes et sa relation avec un soldat allemand. Mais, portée par le souffle romanesque, l’autrice s’est peut-être risquée trop loin de la vérité historique en décrivant une femme mue par l’orgueil et l’amour plutôt que par son attirance pour l’idéologie nazie. Une réhabilitation insupportable pour Arnaud Hée, critique de cinéma dont le grand-père aurait été dénoncé par cette dernière puis déporté. Si Simone a obtenu un non-lieu en 1947, les historiens s’accordent pour dire qu’elle était une sympathisante nazie, responsable de nombreuses déportations.
LA POLÉMIQUE Quand le réel se mêle de fiction
Nov 30, 2023
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