Pendant que la gamme optique en monture F continue son érosion – ne perdure que le PC-E 19 mm des quatre objectifs à bascule et décentrements –, celle en monture Z croît à grande vitesse. En seulement cinq années, elle s’est enrichie de près de 40 objectifs dont 10 ont été dévoilés ces douze derniers mois ! En parallèle, la monture Z peut aussi compter sur le renfort de fabricants tiers : après le 70-300 mm f/4,5-6,3 Di III RXD, Tamron a converti cette année son 35-150 mm f/2-2,8 et son 150-500 mm f/5-6,7 en monture Nikon Z, et Sigma a fait de même avec trois de ses focales fixes pour APS-C, les 16 mm,. Elles se composent d’un 70-180 mm f/2,8 attendu puisqu’il complète, avec les les 28-75 mm f/2,8 et 17-28 mm f/2,8, le trio compact et bon marché que l’on retrouve aussi chez Tamron en monture Sony E. Plus étonnant, le Z 26 mm f/2,8, premier objectif pancake de Nikon depuis de nombreuses années, affiche une apaisseur d’à peine plus de 23 mm et une bonne constance à toutes les ouvertures. Il a été pensé pour le 24×36, mais pourrait aussi séduire les possesseurs d’hybrides APS-C qui disposeront alors d’un objectif polyvalent au champ équivalant à celui d’un 39 mm en 24×36. 40 mm est par ailleurs la focale du second objectif Special Edition (SE) à l’allure rétro de Nikon. Au moment de sa sortie, on l’imaginait pensé, comme le 28 mm SE, pour s’associer au Z , mais l’annonce en septembre du Z doté d’un capteur 24×36 lui donne encore plus d’intérêt pour les amoureux de vintage.
