Sept ans. C’est le temps qu’il aura fallu à l’Irlandais Darragh McKeon pour se remettre à l’ouvrage. Sept ans pour digérer bestseller mondial (récompensé dans ces pages du prix du premier roman étranger) qui nous racontait au plus près de l’horreur la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Cette fois, c’est dans les cicatrices encore béantes de l’histoire de son pays que l’écrivain plonge sa plume acérée. Sur son lit d’hôpital new-yorkais, Simon repense au drame qui a bouleversé sa vie et provoque encore chez lui de violentes crises d’épilepsie. C’était il y a plus de trente ans, le 8 novembre 1987. À Enniskillen, en Irlande du Nord, on célébrait le dimanche du souvenir, l’hommage de toute la Grande-Bretagne aux soldats tombés en temps de guerre. Un moment funeste choisi par l’IRA pour frapper. Dans qui rappelle de Ken Loach, où les vies intimes viennent se fracasser contre les idéaux politiques, Darragh McKeon interroge les contradictions de la lutte armée. À travers les yeux d’un adolescent, il raconte les conséquences d’un conflit sanglant sur une génération d’enfants traumatisés par une guerre pour la liberté.
Blessures irlandaises
Oct 26, 2023
1 minute
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