uelque 7 milliards d’euros en France, 9 en Allemagne, 1,2 en Australie, 6,5 aux États-Unis… Les budgets des “plans hydrogène” lancés à travers la planète sont à la hauteur de l’engouement autour de cette molécule. Puisqu’elle peut brûler ou être consommée dans une pile à combustible sans émettre de CO2, elle pourrait décarboner les transports lourds, des camions aux avions, pour lesquels les batteries électriques ne sont pas assez puissantes. Même l’industrie pourrait en bénéficier : l’hydrogène constitue en effet un ingrédient clé pour la fabrication d’acier, d’engrais ou de produits chimiques en tout genre. Encore faut-il le produire proprement… Or, jusqu’à présent, aucune technique ne s’est avérée réellement convaincante : l’hydrogène gris, obtenu à partir de gaz naturel, émet du dioxyde de carbone,
