Les feuilles mortes
À Cannes en mai dernier, les films en compétition ne nous ont pas beaucoup donné l’occasion de rire. Heureusement, Aki Kaurismäki a fait souffler depuis sa froide Finlande une poésie qui a réchauffé tous les cœurs et déridé les zygomatiques. Dans Les feuilles mortes, justement récompensé par un Prix du Jury, le cinéaste imagine des envolées burlesques dignes d’un Tati le temps d’une histoire d’amour follement attendrissante entre des tourtereaux qui n’en finissent pas de se rater.
Deux solitudes qui se