L’ogre n’est pas rassasié
Samedi, à la fin d’une séance de qualification inédite le Néerlandais n’était pas content. Il venait de se faire souffler la pole position pour 3 millièmes de seconde (17 cm sur la ligne) par son ennemi préféré Lewis Hamilton. Verstappen pointait du Le lendemain, à la sortie du premier virage, tout de suite après le départ, le Néerlandais avait rétabli la situation et les choses rentraient dans l’ordre. Verstappen en tête s’échappait au rythme d’une demi-seconde par tour, sans donner l’impression de forcer. Il laissait s’essouffler derrière lui les pilotes McLaren, ceux de Mercedes faire illusion, la paire Ferrari s’empêtrer dans des stratégies incertaines et ceux d’Aston Martin se résigner. Quant à Sergio Pérez, il parvenait à faire oublier un début de week-end difficile, une sortie de piste prématurée le vendredi et une qualification décevante en remontant sur le podium. Un accessit qu’il sauvait de justesse malgré la remontée d’un Lewis Hamilton désabusé en dépit de la conquête d’une 104e pole position la veille. Une petite ligne de plus sur un palmarès que le Britannique ne désespère pas de garnir d’autant de victoires dans un proche avenir. Mais il faudrait pour ça que Verstappen trébuche. Enfin…