Devant les recteurs, le 24 août, Gabriel Attal, n’a pas caché qu’il avait à cœur de « préparer l’avenir de l’école » et pour mission de continuer « à réparer l’école ». Le nouveau ministre de l’Éducation nationale sait que les chantiers sont nombreux, les défis, immenses.
Depuis sa prise de fonction le 20 juillet, il travaille d’arrache-pied à préparer la rentrée scolaire après un été tourmenté qui aura vu plus de 250 établissements scolaires pris pour cibles par des émeutiers. Cinq d’entre eux (lire page 5) ne pourront pas rouvrir leurs portes. Mais pas question pour le ministre de céder face à ce coup du sort. Gabriel Attal entend trouver des solutions pour que ni les élèves ni les professeurs de ces établissements ne subissent une double peine : celle d’une école dégradée et d’une scolarité entravée.
Mais au-delà de ces chantiers immédiats qui occupent son ministère, les recteurs d’académie et nombre de proviseurs, le ministre de l’Éducation nationale doit pouvoir, a esquissé les grandes lignes de son plan pour réformer l’école.