avait évoqué l’hypothèse d’un non-lieu l’été dernier, le parquet avait immédiatement démenti. Depuis, les investigations se poursuivent. Au terme d’une enquête préliminaire infructueuse, trois juges d’instruction avaient. Dès la fin de l’enquête préliminaire en effet, le procureur parisien Rémy Heitz avait décidé de privilégier la piste accidentelle. À l’époque, en 2019, les enquêteurs se montraient déjà pessimistes sur la possibilité de trouver un jour l’origine du drame et précisaient ne pas pouvoir écarter une piste au profit d’une autre. La piste criminelle avait donc été écartée par défaut d’information. Aujourd’hui, le seul enjeu retenu est celui de la responsabilité de ce drame : si de nombreuses défaillances d’entretien ou de réactivité le jour de l’incendie ont été identifiées, aucune n’explique précisément ce qui a bien pu se passer. Des expertises sont encore en cours et une seule certitude existe aujourd’hui : l’origine géographique de l’incendie. Pour le reste, rien de précis. Il faut dire que l’enquête a été particulièrement complexe en raison de la configuration et de la dangerosité des lieux, de l’arrêté de péril prononcé jusqu’en novembre 2020 et rendant les visites impossibles, de la crise sanitaire, puis de la présence – à dose dangereuse – de plomb. Si le non-lieu était prononcé, rumeur persistante, ce serait en raison d’une absence d’éléments susceptibles de privilégier une piste ou une autre, d’autant qu’aucune victime humaine n’est à déplorer.
UN POINT SUR L’ENQUÊTE
Aug 20, 2023
1 minute
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