Pour la science, ces volontaires se sont exposés aux pires conditions de vie. À la fin, ni médaille ni gloire mais un grand pas pour l’humanité
Bardés de capteurs et soumis aux efforts, ils ont éprouvé leur endurance dans la jungle amazonienne
Le bouleversement du climat, c’est aussi la multiplication des inondations. En Guyane française, où terre et eau se confondent, les climatonautes testent les effets de l’immersion au sens propre. La progression se fait au rythme des pagaies, quatre à cinq heures par jour, dans l’ombre épaisse de la canopée, et souvent sous le déluge. Souci numéro un : préserver le matériel de la pluie et surtout de l’humidité qui oscille entre 90 % et 100 %. Les équipements souffrent, les corps aussi. Piqûre de scorpion dès le premier jour, mycoses dues à la moiteur chaude, mouches pondant sous la peau… Malgré les rigueurs du milieu équatorial, une seule évacuation sanitaire de sécurité. Un miracle.
Au-delà du cercle polaire, en Laponie, le froid ressenti peut tomber à – 50 °C. Un impératif