L’image donne le vertige tant par son étrange point de vue en hauteur, lui prodiguant par la magie de l’anamorphose un effet 3D, que par ses dimensions colossales : 11 250 m2 ! Créée à partir de pigments biodégradables à base de charbon de bois et de craie, elle a été depuis balayée par les éléments, non sans avoir au préalable durablement marqué les esprits, comme toutes les œuvres de l’artiste qui lui ont précédé. Un artiste engagé dans la défense des causes environnementales et humanitaires, qui cherche ici explique Saype. Né en 1989 à Belfort, Guillaume Legros, alias Saype, a fait ses armes dans la rue, lorsqu’il découvre le street art à l’âge de 14 ans. Sa première œuvre en pleine nature, , est réalisée en 2015, dans les Alpes françaises. Sa technique de prédilection est à ce moment-là la peinture ultraréaliste sur herbe, qu’il exploite sur des pans entiers de paysage. Il bat alors plusieurs records mondiaux par la taille démesurée de ses fresques, et se fait remarquer par des institutions et des ONG qui lui commandent des œuvres monumentales – on se souvient de la chaîne humaine la plus longue au monde, démarrant sur le Champ-de-Mars en 2019. Il s’adapte aujourd’hui à de nouveaux terrains, ce qui n’est pas sans présenter quelques défis techniques. Ses œuvres sont éminemment fragiles, véhiculant un message d’humilité face à la planète. D’où l’importance dans son travail de la dimension photographique, qui permet d’immortaliser l’œuvre dans son environnement et aussi de la commercialiser : lâche-t-il,
Une photo expliquée Une œuvre monumentale de Saype
Jul 12, 2023
3 minutes
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