Solaire, éolien, biocarburants, pompes à chaleur, biogaz, géothermie, hydrau lique, etc. Les énergies renouvelables (ENR) décollent enfin! L’an passé, elles ont représenté 83 % des nouvelles capacités mondiales de production, selon une analyse de l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena), parue en mars. Une tendance durable: dans son rapport publié en octobre dernier, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) table sur 2 000 milliards de dollars de financement annuel pour cette industrie propre à l’horizon 2030, soit 50 % de plus qu’aujourd’hui.
« Nous assistons à une lame de fond. Cette croissance ne s’est pas interrompue pendant la pandémie du Covid ni la crise en Ukraine devraient atteindre un pic en 2025 à 37 milliards de tonnes et ne reflueraient « que » à 32 milliards de tonnes en 2050. Insuffisant pour empêcher les températures moyennes d’augmenter de 2,5 °C d’ici à 2100, bien loin de l’objectif de l’accord de Paris (moins de 2 °C). « La transition énergétique n’a pas lieu », se désolent les experts du réseau international REN21, dans un rapport. De son côté, l’Organisation météorologique mondiale estime même qu’il faudrait tripler les investissements.