eu connu du grand public sous nos latitudes, Anthony Cudahy fait, à 34 ans, de plus en plus parler de lui aux Etats-Unis, son pays natal. L’artiste figuratif, qui vit et travaille à New York, a bien été mis en lumière en 2021 sur les cimaises de la galerie Semiose de Paris, qui le représente dans l’Hexagone, mais voit il confronte ses tableaux aux collections du musée des Beaux-Arts. L’artiste en a exploré chaque recoin et épluché les inventaires, libre d’y puiser ce que bon lui semblerait – « une démarche exhaustive rare », pointe Samuel Monier, le responsable du fonds. Mieux, la moitié des toiles que Cudahy signe ici ont été spécifiquement réalisées en écho à ses trouvailles dans les réserves du musée, qui compte quelques chefs-d’oeuvre de maîtres tels Courbet ou Vouet. Mais ce ne sont pas ces illustres signataires que le peintre a choisis, jetant pour une grande part son dévolu sur des petits tableaux anonymes ou non attribués, parfois blessés, comme en témoignent les bandelettes de protection qui les traversent. Des oeuvres oubliées, aux périodes et aux styles distincts, porteuses d’un sujet en lien avec sa peinture.
Anthony Cudahy, une « conversation » riche en promesses
May 25, 2023
2 minutes
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