Le diamant blanc n’a plus le monopole des vitrines des joailliers. Les collections des maisons de la place Vendôme et d’ailleurs vivent au rythme de la couleur. Pierres précieuses, fines et ornementales, mais aussi laque et émail aux teintes aussi inédites qu’envoûtantes, aussi surprenantes que sophistiquées, invitent à toutes les audaces chromatiques et aux associations audacieuses. Le trio vert, rouge et bleu, incarné par les emblématiques émeraude, rubis et saphir, perdure. D’ailleurs, lorsque leur qualité est jugée exceptionnelle, ces trois-là se révèlent encore plus chers que les diamants blancs. À côté de ces grands classiques de la gemmologie, tsavorites, aigues-marines, spinelles, grenats et tourmalines Paraïba enchantent désormais les amateurs. Et les pierres ornementales, comme le lapis-lazuli, la malachite, le corail ou encore l’œil-de-tigre, s’installent aussi dans le cœur des clientes.
La couleur et ses associations sont constitutives du style de depuis ses débuts. Rouge et noir, vert et noir, rouge,le roi des joailliers et le joaillier des rois, imagine une inédite palette chromatique pour le troisième chapitre de la collection de haute joaillerie Beautés du monde. La Panthère, qui ne cesse d’enrichir l’imaginaire de la maison parisienne depuis 1914, apparaît ici sur un étonnant collier à l’allure de talisman souvenir. Sur cette ravissante pièce, le félin au pelage de diamants et d’onyx est allongé sur une émeraude centrale taille cabochon. L’animal semble régner sur un jardin peuplé d’autres somptueuses gemmes d’un vert ensorcelant.