PAKISTAN L’arrestation puis la libération de l’ancien Premier ministre augurent une campagne électorale violente avant les législatives, prévues d’ici à l’automne
a-t-il déclaré à sa sortie du tribunal vendredi. Avant de se lancer dans une diatribe féroce contre l’armée Libéré sous caution après que la Cour suprême a jugé son arrestation illégale, l’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan a des raisons d’être inquiet. Poursuivi pour corruption, il sait qu’une centaine d’autres poursuites judiciaires ont été lancées à son encontre. Mais cet ancien champion de cricket devenu milliardaire sait aussi qu’il ne faudrait qu’une image pour déchaîner ses partisans. Comme lors de son arrestation musclée mardi dernier à Islamabad, où il fut poussé dans un fourgon blindé, entouré de nombreux policiers.