Le point commun entre Alexandre Dumas, Honoré de Balzac, Eugène Sue et Jules Verne? Tous se sont essayés au roman-feuilleton. Ils n’étaient pas les seuls; ils demeurent les plus connus. Étymologiquement parlant, le mot fait allusion au « feuilleton », terme technique qui, dans un quotidien, désigne la partie basse d’une page réservée à une rubrique régulière. Même si le sujet reste disputé (avec le recours, dès 1831, à la prépublication), on s’accorde à dire que c’est Balzac qui, en 1836, ouvrit le bal avec son roman prépublié - en pages intérieures, en l’occurrence - dans le quotidien où paraît la même année des de Dumas. Sans réel souci de cohérence, certes, mais la brèche est ouverte. Le succès ne tarde pas.
Du Comte de Monte-Cristo aux Soprano CHRONIQUE D'UN HÉRITAGE ASSUMÉ
May 04, 2023
4 minutes
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