ean Cocteau l’avait qualifiée de « monstre sacré ». Sarah Bernhardt était de ces femmes qui ne se préoccupentet le XXsiècle. À l’affiche des pièces de Racine et de Shakespeare, le public a pu l’admirer dans le monde entier, adorant sa « voix d’or » et son mordant. Le Petit Palais lui consacre un parcours chronologique, de sa tendre enfance à ses premières planches, pour en arriver à des thématiques fortes : ses dettes, ses lieux de vie hauts en couleur, ses excentricités (elle se montrait dans un cercueil sur sa carte de visite), ses rôles phares et ses travestissements (elle interprétait des personnages masculins pour s’assurer d’avoir plus de dialogues). Avec beaucoup de plaisir, le visiteur plonge dans la célébrité fulgurante de cette première vraie star qui signait des autographes et se faisait peindre sous toutes ses coutures. Comédienne hors pair mais aussi sculptrice, on prend plaisir à découvrir l’éventail des talents d’une grande dame. Chapeau l’artiste.
SARAH BERNHARDT ENTRE EN SCÈNE AU PETIT PALAIS
Apr 20, 2023
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