’officier de police a frappé à sa porte, l’a interrogée sur ses enquêtes en cours, puis est reparti sans un mot. Le lendemain, 1 avril, Sophie Douce apprend qu’elle doit quitter le Burkina Faso dans les vingt-quatre heures. Correspondante du et de L’Express, elle n’a eu, s’étonne-t-elle, « aucune notification écrite » des autorités burkinabées, pas plus que sa consoeur de n, Agnès Faivre, chassée elle aussi du pays. L’Express condamne fermement ces expulsions arbitraires, qui interviennent dans un contexte sécuritaire tendu. Tandis que les groupes djihadistes multiplient les attaques, le pouvoir burkinabé met une pression croissante sur les médias. Toute critique de l’action étatique, notamment militaire, est perçue comme suspecte, et pour cause : « Depuis plusieurs mois, la violence de l’armée s’accroît, notamment à l’égard de la communauté peule », insiste Sophie Douce.
Au Burkina Faso, il est interdit d’informer
Apr 06, 2023
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