Née en 1816, la troisième fille du révérend Patrick Brontë connaît très jeune la perte de ses proches: sa mère puis ses deux sœurs aînées sont emportées par la tuberculose. Vingt ans plus tard, l’autrice de Jane Eyre accompagne les derniers instants de son frère Branwell, puis de ses sœurs cadettes Emily et Anne, frappés à leur tour par le « mal du siècle ».
Sans l’abondante correspondance de Charlotte, nous ne saurions rien de cette fratrie de génies. Sans sa