epuis mercredi, il enchaîne les visites au sein des dix provinces dévastées par le séisme. D’abord à Kahramanmaras, Gaziantep et Adiyaman (sud du pays), puis hier à Diyarbakir (sud-est). À chaque halte, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a pris soin de répéter le même discours comme un mantra, caressant la tête des enfants enveloppés dans des couvertures ou serrant des personnes âgées dans ses bras. Le reis a d’abord fait son mea culpa en reconnaissant des dans la réponse apportée à la catastrophe survenue lundi sur un territoire de 500 kilomètres de large, qui a emporté au moins 24 617 personnes en Turquie – un des plus grands désastres de l’histoire nationale – et 3 574 a reconnu vendredi le chef de l’État, pointant une et un Erdogan a ensuite promis de tout reconstruire et d’assurer l’accueil temporaire des rescapés grâce à la générosité de la nation : hébergement d’urgence dans des hôtels de la côte, paiement du loyer pendant un an dans des logements temporaires, vols gratuits de la compagnie Turkish Airlines pour ceux désireux de quitter la zone sinistrée…
