Renault a souvent été un pionnier dans l’exploration de nouveaux segments automobiles. L’Espace et le Scénic en sont les meilleurs exemples même si, après des carrières modèles, ils viennent d’être sacrifiés sur l’autel de la rentabilité. Dans le SUV, la marque au losange n’a pas manqué le coche puisque son Captur, s’il n’est pas arrivé le premier, a réussi à s’imposer sur le marché et à occuper le podium des ventes avec le Peugeot 2008. Là où Renault a jusqu’ici échoué à placer un de ses modèles, c’est en face du 3008. Que le Kadjar ne fasse pas aussi bien que son concurrent est une chose. Mais le problème c’est qu’il en est très, très loin. Alors que le premier a fini 2020 à la 7e place du marché, le Renault pointait, lui, à la 19e position! Or il s’agit d’une catégorie stratégique, plus rémunératrice que celle des SUV compacts. L’attaque frontale n’ayant pas réussi à déstabiliser le 3008, en attendant le Kadjar II (2022), Renault adopte une nouvelle stratégie. L’Arkana fait le pari d’une carrosserie de SUV coupé, en espérant qu’il soit gagnant.
Esquissé par le SsangYong Actyon en 2006, imposé par BMW et son X6 en 2008, le SUV coupé fleurit désormais dans les catalogues des marques premium et du côté de chez Toyota, avec le C-HR. Renault fait