e top 50 a fait long feu. Dans l’industrie musicale, ce qui compte aujourd’hui, c’est d’avoir des milliers voire des millions d’écoutes sur Spotify ou sur Deezer. Mais face à ce défi, certains artistes choisissent la voie de la facilité et trafiquent celles-ci. C’est illégal, bien sûr, mais ce n’est ni compliqué ni très onéreux car ces plateformes ont souvent des offres gratuites. Des individus mal intentionnés peuvent donc se créer une foule de faux comptes et élaborer des programmes qui lancent de manière automatique des écoutes sur les titres de leur choix. Un moyen radical de doper artificiellement la cote d’un artiste. « En France, en 2021, entre 1 et 3 milliards de streams au moins sont faux, soit entre 1 et 3 % du total des écoutes », avertit une étude du Centre
