« », peut-on lire dans le , le deuxième de la , qui atteste ainsi l’existence de cette technique plusieurs siècles avant Jésus-Christ. Quant au camée, l’inverse de l’intaille puisqu’il voit sa matière sculptée en relief et non en creux, il arrive plus tard, en Égypte, probablement à l’époque siècle, est actuellement présentée à l’École des Arts Joailliers sous la houlette de la Maison Van Cleef & Arpels. Pour bien comprendre cette technique de la glyptique, le parcours débute dans une salle consacrée aux pierres traditionnellement utilisées comme la sardonyx, la calcédoine, le jaspe rouge, l’agate, la cornaline ou des gemmes plus transparentes comme l’améthyste, le cristal de roche et certaines pierres précieuses telles que le saphir et le rubis ayant aussi été choisies. Les pierres sont travaillées par abrasion grâce à un outil rotatif. La poudre abrasive placée à sa surface est composée de poussière de corindon, voire de diamant, liée par quelques gouttes d’huile. On admire le résultat de cette technique, qui reste sensiblement la même aujourd’hui, dans les vitrines organisées en ordre chronologique, avec certains focus thématiques comme celui dédié aux incontournables portraits impériaux, aux têtes de Méduse ou encore aux bagues. Une longue vitrine en aligne une soixantaine, de l’Antiquité au XVI siècle, parfois entièrement en or car la gravure de lettres et de motifs s’y appliquait aussi.
Gravé dans les mémoires
Sep 28, 2022
2 minutes
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