lle l’appelle Impossible de nommer l’homme, amant de sa mère, qui l’a violée à répétition dès ses 12 ans puis l’a (Fayard, 2021). Seule sur les planches, dans une mise en scène dépouillée et efficace d’Anne Bouvier, Sylvie Testud joue à la fois l’avocate et sa cliente à différents âges, montrant une petite fille puis une femme tour à tour terrifiée, survivante, hébétée par sa propre histoire, incapable de comprendre pourquoi personne ne l’a sauvée de son calvaire. Car tout : à la craie, elle écrit sur un décor de tableaux noirs la trop longue liste de ceux qui n’ont rien fait. Les gendarmes, le juge, les médecins, les proches, son « vrai » père et, pire, sa propre mère.
Tout le monde savait iii
Dec 18, 2022
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits