UNE PETITE musique se fait jour en France dans les milieux qui se piquent de « réalisme » : si Poutine a envahi l’Ukraine, c’est la faute de l’expansion inconsidérée de l’Otan depuis les années 1990, et des « maladresses » occidentales. Il faudrait donc « rassurer » la Russie, acteur humilié et offensé.
Or c’est justement la thèse proférée par Moscou, tout au moins quand Poutine ne se réclame pas simplement de Pierre le