a Mini, c’est d’abord le produit du génie d’un homme, Alec Issigonis, qui sut convaincre les dirigeants du groupe BMC de mettre en œuvre une idée brillante, celle d’une mini-citadine traction à moteur transversal avant. Avec ses petites roues rejetées aux quatre coins, elle offrait un espace maximal dans une carrosserie au format lilliputien encore inconnu dans l’histoire automobile. Voulue économique, la Mini était cependant chère à produire et ne pouvait se contenter du statut de minimum automobile comme la Fiat 500 ou la Citroën 2CV. C’est pourquoi elle s’est faite tour à tour chic, sportive, et fut même transformée en » dans le prolongement de sa devancière la Morris Minor. Elle est ainsi devenue une icône de l’automobile britannique qui traversa toutes ses vicissitudes : la crise des années 70, la disparition des marques Morris et Austin et même le rachat de Rover par BMW en 1994. Arrêtée en 2000 après 40 ans de production, elle n’a pas battu de record de production malgré ses 5,3 millions d’exemplaires sortis de l’usine, mais a connu plus de versions que toutes ses rivales : depuis la petite 850 du lancement jusqu’à la Cooper injection des dernières années, elle a été déclinée en versions découvertes, en séries spéciales, modèles de course et a même troqué durant quelques années son nez tout en rondeur pour un faciès anguleux jugé plus viril. Impossible de répertorier tous les « prix » de la Mini en collection, mais une chose est sûre: la demande pour cette petite merveille anglaise ne faiblit pas.
