Ils font l’air du temps
Le marché du parfum a mieux résisté que les autres secteurs de la beauté aux vagues de Covid, au port du masque et aux distances de sécurité. Si les États-Unis se félicitent d’une progression des ventes de 15 %, l’Europe, elle, surfe sur une vague à + 30 %. Une incroyable augmentation due à l’intuition des créateurs de prendre part à la green revolution, répondant ainsi aux attentes de la génération Y, qui s’engage « pour faire en sorte d’avoir une vie décente en 2050 ». À ces nouvelles consommatrices comme aux fidèles, les maisons de parfums proposent des solutions concrètes et font de l’achat d’un parfum un acte doux, sensuel et politique.
COURANTS D’AIR
Engagement. Le pari de Nina Ricci a été de rester fidèle à l’identité olfactive de son best-seller tout en affichant plus de 90 % d’ingrédients d’origine naturelle, avec une vraie volonté d’éviter le gaspillage. Un exemple? Son essence d’agrume provient de citrons d’Italie écartés du commerce alimentaire parce que trop moches ou hors norme, et elle accompagne tout aussi délicieusement l’accord pomme d’amour. Nina, Nina Ricci.
Les laboratoires Coty se sont lancé un défi: trouver une solution encore plus durable pour remplacer l’ingrédient de base du parfum, à savoir l’éthanol. Bingo: grâce à un partenariat