our le meilleur et pour le pire. Telle est la loi du mariage, comme va s'en apercevoir l'héroïne, magnifique, du nouveau – et bref – roman de Marie-Hélène Lafon. C'est ainsi du Cantal, avec des employés. Huit années ont passé et cette femme déchante, en premier lieu face à son mari. Ici, mieux vaut être taiseux car Elle fait ce qu'elle peut pour cacher – cet individu violent n'a pas peur d'infliger à sa compagne Alors, celle qui est titulaire du permis de conduite – pas si fréquent, alors, pour les femmes – pense, un jour, […], Et divorcer. du nom de cette femme du coin séparée. Mais qu'adviendra-t-il de la ferme? Des échéances? Du cheptel? Des enfants et de leur avenir? Dans Marie-Hélène Lafon explore à nouveau ce territoire qu'elle a déjà si bien décrit dans le passé, et nous plonge dans cette France, loin de Paris, tout juste avant Mai 68. Si elle s'inspire librement de l'histoire de sa propre famille, l'autrice des d' (prix Renaudot 2020) s'interroge sur la condition féminine et montre tout le travail du temps, dans ce décor à la fois rude et beau. Jusqu'aux magnifiques dernières pages, qui donnent toute son ampleur, sa perspective à ce texte magistral.
