George Russell n’a pas seulement l’allure et les manières d’un gendre idéal, il incarne aussi l’employé modèle pour Mercedes. Façonné dans le moule de la marque allemande depuis des années, il s’est intégré cette saison à l’écurie octuple championne du monde avec une facilité déconcertante. Au volant, ses résultats parlent pour lui. Devant la presse, il produit un discours toujours policé, sans la moindre vague, défendant invariablement son équipe. Exemple le plus récent, à l’arrivée du dernier Grand Prix, au Mexique. Alors que son écurie avait, par radio, rejeté à plusieurs reprises sa requête concernant le choix des pneus, le privant assurément d’un podium, voire d’une première victoire, l’Anglais a publiquement soutenu les décisions de ses stratèges. “Je ne suis pas toujours lisse, indique pourtant Russell. Je suis juste moi-même, en
