ui l’eût cru? Il existe une culture du revêtement. Sans remonter au temps des peintures rupestres, le liège tapissant la chambre de l’écrivain Marcel Proust, aujourd’hui reconstituée au musée Carnavalet, à Paris, à motifs floraux, plein de girandoles, qui affirmait fort justement: On ne saurait mieux dire à propos de la collection « SuperOrganic », de la maison Oberflex. Elle complète l’adage de Morris en y ajoutant une dimension écologique qui ne rime pas avec tragique. Au contraire, on peut désormais imaginer murs, sols, portes et plafonds couverts de cosses d’épeautre, de pieds-d’alouette ou de pétales de roses sans que la vertu écologique de ce choix fasse l’impasse sur l’esthétique. Fragments de placages de noyer, foin alpin bio, mousses vertes, bleuets pourpres et bleus, ces éléments naturels, séchés puis agglomérés sur une toile de lin, font aussi le plus beau des revêtements déco. Agréables au toucher, ils diffusent dans l’air un parfum léger sans le polluer… À l’heure où les articles sur la récupération dans le secteur de l’architecture débordent des pages des revues pour tenter de sensibiliser le grand public, il faut savoir que ces revêtements sont 100 % recyclables. Rien n’est traité, ce qui permet d’appliquer, au besoin, un vernis de finition (et pas n’importe lequel). L’esthétique recherchée par les créatifs dans le design de leurs modèles oscille presque entre impressionnisme et pointillisme. Quand on pense à l’empreinte laissée dans notre mémoire par un motif de papier peint de notre enfance, on se dit que ces choix comptent, d’autant plus lorsque leur impact est bénéfique à plus d’un niveau. Végétaux, biodégradables, n’en jetez plus, c’est presque la nature chez soi.
Le jardin green d’Oberflex
Nov 10, 2022
1 minute
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