n fait souvent de Spinoza un thuriféraire de la joie nous exhortant à chasser hors de notre esprit autant qu'il est possible toutes les « passions tristes » en les remplaçant par des « passions joyeuses ». Ainsi, par exemple, d'après Colérus, son premier biographe hagiographe, après s'être indigné du lynchage des frères de Witt jusqu'au point de vouloir placarder dans la rue l'inscription « Ultimi barbarorum » (les derniers des barbares), Spinoza se serait ravisé disant qu'un philosophe connaît les mêmes passions que le vulgaire, mais s'en défait plus rapidement. Ou plus précisément, Deleuze, dans Spinoza. Philosophie pratique, parle de « ». Mais que valent exactement une telle distinction et cette formule de « passions
