a 4L rebaptisée Suite N° 4 est, selon le designer Mathieu Lehanneur, qui a le toupet de pouvoir se poser où elle veut tel un tapis volant. Comme l’a souhaité son créateur, cette enchaîne le designer. Sa version de l’icône rappelle qu’en soixante ans, au fil des différents modèles et carrosseries (piedde-poule compris), il n’y a jamais eu d’édition luxe. Les bourgeois préféraient la Renault 5, plus chic, voire la Deudeuche, de Peugeot, plus bohème. Lehanneur n’est pas intervenu pour parader, mais davantage pour souligner notre style de vie devenu plus casanier. En guise de hayon arrière, cette 4L présente une chambre sous verrière, référence à la Pacer américaine des une petite voiture arrondie, à la large surface vitrée. La carrosserie crème mat rappelle la couleur du ciment. La calandre en aluminium poli est presque poétique, on dirait un miroir qui réfléchit la lumière comme la surface de l’eau. Le tableau de bord, très graphique, avec cadran unique et volant noir, est recouvert de velours jaune vif ainsi que les sièges avant. Enfin, à l’arrière, règne le beige d’un velours chenille épais. Exposée en octobre dernier chez Christie’s Paris puis en décembre à L’Atelier Renault des Champs-Élysées, la Suite N° 4 invite à se poser affirme Lehanneur. Dernière trouvaille: le banc qui sort de l’arrière comme un tiroir, pour s’asseoir et profiter du paysage. commente le designer. En fait, ce n’est pas du luxe, c’est tout l’esprit que l’on désire aujourd’hui.
La 4L du désir
May 20, 2022
1 minute
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