Des hommes en noir armés et encagoulés qui surgissent de nulle part pour semer la terreur dans un parking, au pied d’un immeuble ou au milieu de la campagne : voilà ce à quoi les racketteurs présumés de Paul Pogba, dont son frère aîné Mathias, affirment avoir été confrontés. « Nous sommes victimes autant que Paul dans cette histoire », clament en chœur les cinq hommes mis en examen et écroués le 17 septembre. Référence aux deux mystérieux individus ayant séquestré le champion du monde le 20 mars. En arrière-plan : la thèse de l’implication de grosses équipes de malfaiteurs de banlieue. Une ligne de défense qui ne convainc pas les enquêteurs, malgré la blessure par balle de l’un des protagonistes.
Dans une première synthèse, rédigée le septembre, les policiers de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) évoquent ainsi. Analyse affinée après les gardes à vue : une note du 17 septembre cible