Balzac et Proust en profs de français, imaginez un peu. À la recherche du calme perdu, Mahmud Nasimi a trouvé la langue française et le goût de l’écriture. Tout ça en déambulant entre les tombes des grands noms de la littérature. Récit d’un destin romanesque à souhait qui débute en Afghanistan et se poursuit sur des pages écrites en français.
Une fuite par-delà les frontières
En avril 2013, tout bascule: écrit-il, Débute la fuite, à pied principalement, la traversée des frontières et des pays avec la peur d’y laisser chaque jour sa peau. Mahmud Nasimi rejoint l’Iran, la Turquie, la Grèce où il demeure quelque temps, vivant de petits boulots en attendant d’avoir les moyens pour financer d’autres passages de[il] , ville où il dépose ses (minces) valises et une nouvelle demande de droit d’asile. Voilà pour la chronologie. Le reste est littérature.