CHAUMONT ET MERVEILLES
Ê touché par de la résine et bouleversé par des pierres. S’il y en a une que ces émotions n’étonnent plus, c’est Chantal Colleu-Dumond, la directrice duédition ont en commun un charme, un mystère et une grande poésie”, s’enthousiasme-t-elle. Des silhouettes totems que l’on croise au détour d’une allée, un parterre de 5 000 fleurs de quartz et des roues de feuilles sèches installées dans les stalles des écuries, des assemblages de graminées volatiles protégés par les épais murs du château : à Chaumont, tout est surprise et ravissement. Certaines œuvres sont même créées sur place, comme la sculpture ondulante et organique de l’artiste américaine Alison Stigora façonnée avec des branches récupérées sur le domaine ou le saisissant “Réservoir” de John Grade, une sorte de lustre XXL, assemblage de 5 000 gouttes en résine qui se remplissent d’eau et s’assèchent selon la météo, passant de 30 à 350 kg, au point parfois de faire ployer les filets qui les retiennent jusqu’à 3 mètres du sol. Un art vivant et florissant qui répond au “Jardin idéal” star du Festival international des jardins, qui fête cette année ses 30 ans sur un autre secteur du parc. Au gré des saisons et des créations, de festivals (celui de la Photo commence le 19 novembre) en hôtel (le domaine vient d’ouvrir “Le Bois des Chambres” conçu par Patrick Bouchain et Loïc Julienne qui accueille également des œuvres des Saisons d’art), Chaumont continue d’écrire son histoire et de nous émouvoir.
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