n cet été 1997, Diana et le riche producteur de cinéma Dodi Al-Fayed décident de prolonger dans la capitale française leurs premières vacances en amoureux. Les tourtereaux dont la romance commence tout juste se posent à l’aéroport du Bourget vers 15 h 20 le samedi 31 août 1997, à bord du jet privé de Dodi. Le « service d’accueil » habituel de la princesse est déjà là : quatre motards-paparazzi guettent Diana et son compagnon depuis le parking. Escorté par le garde du corps anglais de Dodi, Trevor Rees-Jones, le couple s’engouffre où il arrive vers 16 h 35. Après une escapade à Neuilly-sur-Seine dans l’ancien hôtel particulier des Windsor loué désormais par les Al-Fayed et dans l’appartement parisien de Dodi, dans le 8e arrondissement, ils prennent leur dîner dans leur suite impériale du à l’abri des regards indiscrets. Asperges et sole pour la princesse, turbot grillé pour le fils de milliardaire. Et champagne à volonté. Devant l’hôtel, une trentaine de paparazzi rongent leur frein. Depuis son « mariage du siècle » avec le prince Charles, le 29 juillet 1981, en la cathédrale Saint-Paul de Londres, devant 750 millions de téléspectateurs, Lady Di est leur sujet le plus vendeur. Belle, rebelle, trahie par son époux, mère courage au cœur d’or et au regard envoûtant, Diana et sa vie jalonnée de tourments sont une bénédiction pour les magazines en mal d’histoires.
