Hymne à l’amour Une déclaration prémonitoire
Robert Schumann, compositeur et pianiste allemand, qui composa le lied intitulé Frühlingsnacht (« Nuit de printemps ») dans la première moitié du XIXe siècle, ne se doutait pas combien son œuvre allait inspirer d’autres grands artistes à travers les âges. Ce fut d’abord Franz Liszt, le compositeur et chef d’orchestre hongrois qui en fit, en 1872, un arrangement pour piano dont les quelque 70 mesures et les accords en triolets exigent de la part de l’interprète une endurance à toute épreuve.
Un peu plus d’un siècle après sa création, c’est une certaine Marguerite Monnot, pianiste et compositrice française, révélée par (1936) et (1937), chansons interprétées par une certaine Édith Piaf, qui s’aide de la partition de Schumann pour mettre en musique Marguerite composera 36 chansons, dontou pour la Môme qui, au fil des années, passa d’un quasi-illettrisme d’enfant de la balle (dès l’âge de 7 ans, elle suivit son père, contorsionniste-antipodiste, sur les routes…) à l’écriture de chansons à succès. À force de s’immerger dans ce métier de la chanson, avec un perfectionnisme obsessionnel, elle en coucha sur le papier un total de 87 ! Parmi elles, cet que lui inspire l’homme de sa vie, le boxeur Marcel Cerdan, alias « le bombardier marocain », champion du monde des poids moyens en septembre 1948.
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