En détresse
“Congo, Une Lutte Sublime”, Finbarr O’Reilly, Reliefs & Carmignac, 24x28 cm, 128 pages, 35 €
Le lauréat de la 11e édition du Prix Carmignac Finbarr O’Reilly réunit dans cet ouvrage les reportages effectués dans la région nord-est de la République Démocratique du Congo entre 2020 et 2022.
La 11édition du Prix Carmignac du photojournalisme consacrée à la République Démocratique du Congo a été repensée suite à la pandémie du covid 19. Le photographe lauréat Finbarr O’Reilly a débuté son reportage en janvier 2020, quelques mois avant la paralysie mondiale causée par la crise sanitaire. Un reportage collaboratif sur cet événement inédit est ainsi réalisé avec une dizaine de photographes congolais faisant l’objet d’une première publication, . Le photographe britannique a ; dont le titre est tiré du discours d’indépendance de Patrice Lumumba. Pour ce reportage, Finbarr O’Reilly a choisi de se concentrer sur une région du nord-est de la République Démocratique du Congo, afin d’aborder des problématiques liées à la sécurité et aux droits de l’homme. Il est question d’enjeux climatiques, d’exploitation et de retour sur l’histoire coloniale du pays. Ce reportage a été effectué entre 2020 et 2022, on y explore des thématiques variées présentées par chapitres. On débute par les orpailleurs d’Iga Barrière qui risquent chaque jour leur vie pour quelques grammes d’or achetés au rabais alors que sa valeur a atteint des sommets. Puis le photographe s’est rendu à Goma, suite à l’éruption du volcan Nyiragongo qui a entraîné la destruction de dix-sept villages et occasionné la mort d’une trentaine d’habitants. Une importante partie est consacrée aux affrontements ethniques qui font de nombreuses victimes, en six mois on dénombre plus de huit-cents meurtres dans la région d’Ituri. Une violence devenue endémique depuis la fin officielle de la guerre civile en 2003. Cette violence a enclenché une crise humanitaire avec plus d’un million et demi de déplacés et presque trois millions de personnes en situation d’urgence. On termine sur la prison centrale de Bunia qui par manque de moyens ne peut nourrir ses détenus. En 2020, cinquante d’entre eux sont morts de faim.
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