Loco-Revue

RETOUR À NORMANVILLE

Olivier Taniou: Bonjour Xavier, merci de me recevoir autour de ton réseau, désormais réinstallé dans la Manche, après une vie professionnelle bien remplie et un déménagement. J’ai découvert ton réseau en février 1997 dans Loco-Revue 600, et me suis replongé dans les articles parfois anciens, qui m’ont beaucoup appris, ainsi qu’à sans doute bien des lecteurs de ce magazine. Peux-tu nous parler de tes orientations, des origines à aujourd’hui, et la poursuite de la construction de ce réseau?

Bonjour Olivier, content de t’accueillir à Normanville. Comme tu vas le découvrir, ce réseau résume mes souvenirs de jeunesse quand, quittant les brumes du Nord, nous passions nos vacances sur la côte normande. Comme nous n’avions pas d’automobile, la famille faisait le voyage en train. C’était le temps où la vapeur était reine, tant entre la Belgique et Paris, qu’entre la gare Saint-Lazare et la côte fleurie. De là est née une passion pour le Pays d’Auge et les trains de la région Ouest. Les Pacific Etat et les voitures « saucisson » me fascinaient. J’avais dix ans quand j’ai construit, en carton, ma première locomotive, une 242 en Zéro, de dessin libre, inspirée des Pacific Chapelon que je voyais passer en tête des rapides Paris-Bruxelles. Quatre ans plus tard, la découverte de devait orienter définitivement ma pratique du modélisme ferroviaire. J’abandonnai le Zéro tin plate pour le H0. Comme il n’existait pas de locomotives Ouest, et que ma tirelire était plate, je décidais de construire mes propre modèles. Ainsi sont sortis de mes ateliers, sommairement outillés, d’abord une 231 D Ouest, suivie de cinq autres machines construites en laiton, généralement sur châssis moteur du commerce. Plus tard, la carte plastique remplacera le plus souvent le laiton. Mon premier réseau représentait la gare Saint-Lazare. Construit dans le grenier de mes grands parents, il ne devait pas survivre à l’expropriation de ma maison natale. La construction de. Grâce à l’achat d’une maison ou une partie des combles sera réservée au chemin de fer, j’élabore un nouveau projet de réseau qui s’appellera Normanville. La construction débutera très lentement à la fin des années 70. En effet, les articles sur le décor, les projets de modules illustrés de petites aquarelles, la série sur la carte plastique, les planches à découper en N et plusieurs participations aux expositions sont chronophages et ralentissent la construction du réseau. Fin des années quatre-vingt, l’évolution de ma carrière professionnelle donne un coup d’arrêt brutal à ma collaboration avec . Évolution qui, cependant, sera profitable à Normanville, devenu un moment de respiration dans la vie du chef d’entreprise. Couronnement de cette période, la visite et le reportage de Yann Baude pour le n° 600, il y a donc 300 numéros!

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