n jour, au sortir d’un match de rugby particulièrement relevé contre les Ecossais, l’ancien capitaine de l’équipe de France Michel Crauste avait déclaré : Il parlait de ses camarades et adversaires rugbymen en général, soulignant à cette occasion à quel point leur corps était malmené au cours de leur carrière sportive. Cette expression risque de s’appliquer aux pilotes de Formule 1 aux prises avec des machines de plus en plus physiques. Le retour de l’effet de sol, changement le plus spectaculaire de la nouvelle réglementation technique, est la principale cause des soucis des pilotes. Ils n’ont jamais connu ce phénomène apparu à la fin des années 1970 avant d’être limité puis interdit par la fédération internationale. Non pas parce que l’effet de sol et les monoplaces dotées de jupes devenaient trop dures à piloter mais parce que leurs performances les rendaient presque incontrôlables et donc potentiellement dangereuses. Dans un récent entretien accordé à , Alain Prost se souvenait qu’à son époque, les voitures à effet de sol ne généraient pas de marsouinage – un mot barbare qui désigne l’entrée en résonance et en rebonds des monoplaces – en partie grâce à la présence des jupes latérales qui empêchaient l’air passant sous la voiture de s’échapper de manière aléatoire. ajoutait Prost. Voilà bien le
PLEIN LE DOS
Jun 24, 2022
7 minutes
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