Lin Jarvis Patient et déterminé
es temps ont bien changé. En janvier 2020, avant l’entame d’un championnat retardée pour cause de Covid-19, Lin Jarvis se félicitait d’avoir prolongé le contrat de Maverick Viñales jusqu’en 2022, tout en se réjouissant d’avoir promu le brillant rookie Fabio Quartararo dans l’équipe Yamaha officielle pour les saisons 2021 et 2022, reléguant au passage Valentino Rossi dans la structure indépendante, Petronas. Un peu plus de deux ans plus tard, le patron de Yamaha Motor Racing n’est plus ce chef d’orchestre qui donne le tempo. Le rigide Britannique a dû apprendre à s’assouplir, révoquant le mot ultimatum de son vocabulaire. nous confiait-il modestement à Jerez, fin avril, lorsqu’on lui demandait qui fera équipe l’an prochain avec Morbidelli, sous contrat avec Yamaha jusqu’en 2023. La faute à une Yamaha M1 toujours aussi poussive en vitesse de pointe. D’où les difficultés rencontrées sur le début de saison par le champion du monde en titre. Même s’il espère de petites Des propos qui rappellent le discours que tenait le patron de Yamaha Motor Racing avant l’arrivée de Valentino Rossi dans son camp à la fin de la saison 2003. Arrivé à la tête de l’équipe Yamaha en 1999, Lin Jarvis a fêté, au Portugal, son 400e Grand Prix. De ses débuts de directeur, le Britannique conserve le souvenir d’un stress permanent. Durant cette période, Lin Jarvis a également travaillé avec le pilote avec lequel il a peut-être tissé les meilleures relations et qui est resté l’un de ses proches : Carlos Checa. Bien évidemment, c’est avec Valentino Rossi que le team principal Yamaha a tissé ses plus beaux lauriers. Des huit titres de champion du monde pilote qu’il compte sur sa carte de visite, Jarvis a particulièrement savouré le premier, celui conquis par le Docteur en 2004.
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