escale N°2 Entre terre et mer: la presqu’île de Giens
Ni île, ni continent : la presqu’île de Giens est un étrange entre-deux, fait de marais scintillants, d’anciens salins et de plages venteuses, paradis des flamants et des cerfs-volants. À l’origine, pourtant, c’était siècle, la batterie du Pradeau dite Tour Fondue (fendue) et le village de Giens sont édifiés au bout de la presqu’île, où l’on relègue les indésirables. De 1848 à 1996, l’étang des Pesquiers est exploité comme marais salant, donnant jusqu’à 30000 tonnes de sel par an. De nos jours, le site ne produit plus, mais la culture des sauniers marque l’esprit des lieux. Mosaïque de plans d’eau reflétant toutes les vibrations de la lumière, cette zone humide héberge quantité d’oiseaux migrateurs, que l’on peut observer en famille: flamants roses, hérons, tadornes de Belon, avocettes, aigrettes et autres cormorans. Côté mer, c’est une autre histoire. La partie est, à l’abri des vents, égrène un chapelet de plages (des Pesquiers, de La Capte, de la Bergerie…) et d’hôtels familiaux: paradis de carte postale, veillé par des pins parasols découpés comme des sculptures. La partie ouest, elle, est toujours face au vent : c’est le domaine des plus légers que l’air, des plus rapides que la brise. Tous les jours ou presque, du côté de l’Almanarre, véliplanchistes et kitesurfers couvrent les vagues d’un vol serré de papillons. De nombreuses écoles, dont le Funboard Center ou le Spot Kite Center de la championne Ariane Imbert forment les jeunes à cet art de la glisse.
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