Génération hybridation

Habitué à des apparitions dans les films de James Bond, le Range Rover Sport, troisième du nom, accompagne son lancement d’une superproduction qui n’aurait pas à rougir d’un nouvel opus des aventures de l’espion de Sa Majesté. Au volant, une des cascadeuses de ces films s’attaque à la rampe d’évacuation d’eau d’un barrage en Islande, histoire de démontrer – en forçant légèrement Le modèle Sport perpétue cette tradition sous des lignes décrites par le patron du design, Gerry McGovern, entre modernisme et raffinement. On reconnaît le style lisse et massif du dernier Range, ici dans un traitement un peu plus agressif, modèle Sport oblige, bien campé sur des roues allant jusqu’à 23 pouces. L’examen des surfaces vitrées montre le souci du détail appliqué, avec un soin particulier au niveau de la custode ralliant la vitre arrière et l’absence de joints de vitre inférieurs apparents. De petites touches sportives parsèment la carrosserie, comme les entrées d’air ou les larges (fausses) sorties d’échappement, tandis que le coefficient aérodynamique est abaissé à 0,29.