LE PRÉSIDENT SUD-CORÉEN FACE AUX DÉFIS DE KIM JONG-UN
Mercredi, c’était un missile balistique de moyenne portée qui avait été tiré en direction du Japon. Puis hier, en début d’après-midi, un missilel’arsenal atomique de son pays alors que la communauté internationale redoute une reprise par Pyongyang de ses essais nucléaires, interrompus en 2017. La Corée du Nord, qui a procédé au total à 15 tirs depuis le début de l’année, teste le nouvel arrivant au pouvoir, côté Sud, estiment les analystes. Yoon Suk-yeol, 61 ans, est un novice, entré en politique il y a tout juste huit mois après une carrière de procureur général. Adepte des phrases chocs, il n’avait pas hésité, lors de sa campagne, à qualifier Kim Jong-un de promettant de lui Le ton dur affiché par Yoon Suk-yeol tranche avec la crédulité reprochée au chef de l’État sortant, Moon Jae-in, qui avait vainement passé son mandat à tenter d’amorcer un rapprochement avec le régime autocratique du dirigeant nord-coréen. À Séoul, le président en exercice souhaite muscler la dissuasion vis-à-vis de son puissant voisin, appelant notamment à un renforcement des défenses antimissiles américaines sur le sol sud-coréen. Joe Biden est attendu fin mai dans le pays.
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