À Paris Puissant métissage
itué au troisième étage d’un immeuble cossu, cet appartement d’apparat haussmannien affichait d’emblée une singulière originalité, mêlant des éléments décoratifs du XIXe, comme les magnifiques frises et moulures qui ont été conservées, à des partis pris architecturaux qui relevaient plutôt du XVIIIe siècle, telle l’enfilade de pièces située côté rue, et que l’architecte a transformée en dit-elle, La décoration de l’appartement révèle le goût de l’architecte pour le mobilier, les arts décoratifs et la photographie du XXe siècle, l’alliance des objets, précieux ou bon marché, mais surtout pour les métissages. C’est ainsi qu’elle mélange du mobilier déniché sur des sites de vente en ligne, comme Le Bon Coin ou , pour les tapis par exemple, avec des canapés blancs en cuir, trouvés au Portugal; du mobilier d’éditeurs (Knoll, USM…) ou des oeuvres d’art, comme les peintures abstraites de l’artiste japonais Takesada Matsutani, avec des pièces qu’elle dessine, comme la table de la cuisine conçue à hauteur de plan de travail. En matière d’éclairage, on observe la même déclinaison de pièces emblématiques contemporaines, avec des suspensions de Gaetano Sciolari, Frandsen et Artemide… Après avoir fait une école d’architecture à Paris, Béatrice Coulboy se lance en 1994 dans l’architecture commerciale et réalise de nombreux bars, restaurants et boutiques, dont celle de l’opticien Marc Le Bihan, à Nice (2020). Des projets qu’elle mène parallèlement à de nombreux chantiers pour des particuliers. Il y a quatre ans, elle prend un nouveau départ en ouvrant une agence toute neuve. Elle multiplie alors ses chantiers en France, mais aussi au Sénégal, tout en restant fidèle à sa philosophie, toujours proche de la réalité et du bon sens. explique-t-elle.
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