Cristina Celestino au ravissement général
ertes, Cristina Celestino intervient dans des lieux choisis : hôtels, salons de thé ou boutiques de luxe. Mais n’est-ce pas là que se cristallisent les dernières tendances ? Le Palazzo Avino, hôtel 5 étoiles qui, en plus d’être sculptural, invente un nouveau genre. Chez Maison Matisse, éditeur inspiré par l’artiste peintre, elle interprète certaines harmonies de couleurs de ses oeuvres pour des tapis, des vases ou des jardinières. Chez Budri, ses vases ressemblent à des superpositions de bracelets en marbre et en onyx. Pour la collection « Amazonia », de l’éditeur germano-colombien Ames, elle fait naître des orchidées cattleya en fibre de palmier… rien que pour orner les murs. Avec elle, rien n’est froid. Son fauteuil chez Billiani, dessine une forme encore jamais vue. La collection de papiers peints « Esotismi », chez Misha, démontre qu’elle a déjà assez produit pour puiser dans ses propres créations afin d’habiller ses chantiers déco. Jamais provocante, son esthétique peut pourtant surprendre. Pour preuve, son tapis chez CC-tapis, un mirage reproduisant des rideaux jaune et bleu en trompe-l’oeil. Bénédiction pour le made in Italy, Cristina Celestino réinvente la tuile en avec Fornace Brioni : coquilles striées comme un tiramisu ou tuiles qui, au sol, rappellent les motifs de chaînes de Gio Ponti. Pour son propre label, Attico Design, elle édite le sofa inspiré de la forme d’un poudrier, intégralement tendu de velours doux… Cristina Celestino est devenue le visage du design italien. Arrivée à Milan après avoir quitté sa région natale du Frioul-Vénétie Julienne, elle en a aimé les codes classiques pour mieux les réinterpréter ensuite. Ainsi, en 2018, la jeune femme sillonnait la cité lombarde dans un tram Corallo qui arborait, signe mémorable, ses couleurs, le temps du Salone del Mobile, au ravissement général.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits