La formule de l’informaticien américain Alan Kay fait partie d’une série de petites phrases qui s’affichent çà et là dans l’exposition, façon jeu de piste intellectuel. « Futures » – le « s » (les commerces qui changeront d’usage avec l’essor de l’e-commerce et du télétravail, NDLR) », n’a en effet utilisé que des matériaux durables ou recyclés pour les quatre sections-îlots de « Futures », toutes abordées avec un maximum de flexibilité. Côté artefacts, à l’exception de la section « Futures Past », où s’exprime parfois une relecture critique des utopies, le cocktail optimisme et innovation, si américain il est vrai, est un fil conducteur majeur. précise Rachel Goslins, directrice du bâtiment Arts+Industries. Les 150 pièces de l’exposition, souvent montrées pour la première fois, sont donc aussi bien des objets que des projets, des idées, des technologies et des expériences. Cela va de la navette Hyperloop, de Virgin, qui permettrait (permettra?) de relier Washington DC à New York en trente minutes, à l’installation de l’artiste et ingénieure en environnement australienne Tega Brain (un Lavomatic avec système clos d’eau de rinçage filtrée venant alimenter des bacs de végétaux) en passant par Q, première voix non genrée pour assistants vocaux conçue par le collectif danois Equal AI. Sans oublier le moniteur pour bébé en Bakélite, aux formes organiques parfaites, dessiné en 1938-39 par Isamu Noguchi. Le futur a donc été, est et reste inspirant!
Demain, ici et maintenant
Feb 25, 2022
1 minute
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